Cet ouragan, je ne sais pas quoi faire. Depuis, j’ai l’impression de ne plus savoir écouter la mer qui m’a tant dit. Après ce désastre j’ai essayé de trouver du réconfort auprès des arbres des nouvelles terres? Cela n‘a jamais marcher. Comme pour me fendre le cœur une deuxième fois. Bien que je n’ai pas connue grand monde là-bas, je suis triste pour ceux et celles qui sont mort ou qui on perdus quelqu’un qu’il connaissait. Je n’ai pas vraiment de raisons pour me sentir coupable de quoique ce soit, mais en même temps je n’ai aidé personne, donc peut-être quelqu’un est mort à cause de moi. Je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai commencé à perdre ma joie de toujours. Je n’ai pas encore réussie à trouver quelque chose de dramatique à transformer. C’est bien au-dessus de mes capacités. Et toi, petite voix énervante, quand j’ai besoin de toi tu n’es jamais là. Pourrais-tu me donner quelques conseils pratiques? Je prends ça pour un non. Aller ma Namie, je sais que tu peux continuer à rire, suffit de se forcer un peu. Ça toujours été toi qui a fais rire les autres dans des moments comme ça. Pourquoi n’y arrive tu pas maintenant? Si je veux faire rire les autres, je dois être capable de me faire rire moi-même avant.
J’étais complètement perdue. Il fallait que je trouve du réconfort auprès de quelqu’un, même si c’est juste l’arbre à coté de moi. C’est pourquoi je me dirigeais lentement mais sûrement vers la mer. C’est elle qui m’avait fait rire là-bas. C’est elle qui m’avait donnée de la joie au cœur. Le sable chaud et le bruit répétitif de cet endroit me fit sourire. Je me sentais détendue ici, comme si tous mes problèmes étaient un simple grain sable noir parmi tous les autres. Aller Namie, je sais que tu es capable d’écouter la mer te parler. Tu fais depuis que tu es toute petite. Je m’approchais lentement d’elle jusqu’à sentir l’eau venir et partir de mes sabots. Je me fermais les yeux et me concentra sur le petit mouvement répétitif de ces vagues. Bientôt j’entendis comme un petit rire. C’était celui de la mer. Je souris. Puis elle me raconta ses histoires drôles, amusantes, constructives. Depuis cet ouragan je me sentais enfin bien. Décontractée à rire avec la mer, encore une fois. Dois-je me sentir coupable de rire en ce moment? Non, c’est simplement ma façon à moi de trouver mon réconfort pour passer à travers cette catastrophe.