La Terre n'est-elle pas l'Enfer d'une autre planète ?

L'Enfer a été crée pour les curieux.

Je suis Hell. Âgé maintenant de quatre ans, je suis de sexe masculin et n'ait aucune famille. Je l'ai quittée il y a bien longtemps.

Au Ciel tout est Plaisir, en Enfer tout est Peine ; le monde est mitoyen à l'un et à l'autre.

Si Hell est un cheval sensible, alors il ne le montre pas. Je ne dis pas que son visage n’est qu’un masque brûlant de froid, mais ce n’est pas non plus la porte de son âme. Ses yeux, à la rigueur, pourraient encore le trahir, mais mis à part eux, les sentiments « généraux » sont plus que maitrisés. La surprise, la pitié et l’inquiétude n’en sont pas, par exemple. Hell ne se prétend pas difficile à cerner. Il se désintéresse de la plupart des choses de ce monde. Il pense tout connaître, et la curiosité l’a abandonné depuis bien longtemps. Sourire, aussi. Siat-il seulement encore se servir de ses muscles rire ? Nul ne le sait.
Pourtant, Hell aime beaucoup le contact avec ses compères. Capable de rester dans la solitude, il préfère notamment la compagnie, il ne peut le nier. Rapidement agacé, je le considérerais plus comme un « blasé ». Effectivement, si vous l’irritez, il ne vous répondra pas du tac-au-tac. Il préfère la réflexion plutôt que l’impulsion. Pourtant il a tendance à s’attacher rapidement aux gens. « On s’attache aux gens car la solitude est plus douloureuse que la perte de l’être aimé. » Voilà un proverbe bien stupide, selon lui.
Hell n’est pas du genre à se confier. D’ailleurs il n’est pas du genre à parler tout court. Enfin si, mais seulement avec les gens qu’il affectionne. Ou lorsque sa curiosité est piquée au vif. Je ne dirais pas timide, mais réservé.

[ oui, désolée c’est court MAIS JE VEUX JOUER (a) ]

L'Enfer, je le situe non au moment où l'on voit la Mort ; mais au moment où l'on voit sa Vie.

Je ne viens pas d’ici. Je ne connais pas ces terres. Je suis un Autre. Je viens d’ailleurs. Je connais d’autres espaces. Cet endroit est loin. Assez loin pour que je n’y retourne jamais. Assez loin pour m’aider à l’oublier, lui et ses habitants.

- Va-t’en ! Va-t’en et ne reviens pas ! Cours aussi loin que tu veux, je m’en fiche ! Je veux juste que tu t’en ailles…

Pour ses beaux yeux, j’aurais traversé des mers et des océans, parcourut les canyons, sauté les plus profonds gouffres, traversé le plus bourbeux des marécages. Seulement pour l’un de ses regards, j’aurais tué mes comparses. Elle n’avait qu’un mot à dire, et je lui obéissais. Un battement de cils pouvait faire tambouriner mon cœur dans ma poitrine, un seul de ses souffles pouvait couper le mien. Pourtant, cet ordre qu’elle venait de m’asséner ne me fit pas bouger d’un poil. Je ne pouvais pas renoncer ainsi. Mes naseaux frémirent, mon gosier s’assécha, mes yeux ne brouillèrent. Ses sabots, profondément ancrés dans le sable, sa tête, légèrement inclinée vers le soleil levant. Cette position, je la connaissais mieux que personne. Elle ne reviendrait jamais sur sa décision.

- Laisse-moi, Hope. Je t’en prie…

Ce regard suppliant. Il m’embrochait le cœur et l’émiettait. Je ne trouvais rien à redire. Que pouvais-je avancer ? « Notre amour sera plus fort que tout, Light. Laisse moi rester près de toi… nous sommes plus forts qu’eux ! » Cependant aucun mot ne franchit mes lèvres. Je restai planté là, en suspens, comme si le monde continuait de tourner sans moi. Sa voix suppliante résonnait encore à mes oreilles.
Je finis toutefois par hocher lentement la tête, le cœur sur le point d’exploser.

- Si… tu vois les choses ainsi.

Une lueur de curiosité brilla dans le regard de Light, et ses naseaux duveteux comme les nuages s’agrandirent doucement, signe d’étonnement. Elle ne s’attendait pas à ce que je baisse les armes si rapidement. Elle baissa l’encolure, signe de paix. Je partais, elle avait obtenu ce qu’elle voulait de moi. Je m’approchai d’elle, et le bout de mon museau chatouilla la racine de sa crinière.

- Tu peux me chasser. Ne plus jamais me voir, me sentir, me toucher. Mais je serais toujours là. Même lorsque tu m’auras banni de ton cœur, je te surveillerai. De là-haut.

Je pointai les dernières étoiles scintillantes du bout de mes lèvres, m’imprégnant une dernière fois de la présence de ce qui s’apparentait le plus à mon âme-sœur.
Toi & Moi, à Jamais.

Je n’ai pas été aussi chevaleresque lors de mes aventures futures. J’ai accepté de m’en aller car rester sans pouvoir être avec elle aurait été une perte de temps. Me trouver un autre foyer. Voilà ma nouvelle tâche. J’ai galopé sur toutes les terres inimaginables. Du roc jusqu’au sable, mes sabots ont foulé peut-être même foulé toutes les terres de cette planète. Tantôt solitaire, tantôt en troupeau, je n’arrivais pas à m’accrocher à un endroit précis. Bien sûr, j’ai trouvé amis et familles partout où je faisais halte. Pourtant je ne sentais jamais chez moi.

C’est par la montagne que j’ai d’abord aperçu les terres d’Horse Dream. Habitué à la solitude, ce n’était pas un problème pour moi de m’aventurer un peu partout. Certes je savais que la nourriture serait rare là-haut, mais l’ascension serait rapide. Si je trouvais un nouveau point où me rendre, le jeûne serait presque supportable.
Une fois arrivé sur l’autre versant, lors du crépuscule, je portai mon regard à l’horizon. Cà et là, de petits points noirs se déplaçaient. Des chevaux. Parfois en groupe, sinon tout seul. Je n’avais pas saisi la portée de mon entreprise. Le monde que je venais de découvrir était plus que magique. Tout type de terrain, avec tout type d’équidés. Inévitablement hébergeur de dangers, mais assez grand pour m’occuper quelques temps avant de devoir changer d’endroit.

Le cheval que j’étais devenu lors de cette année d’expédition ne pouvait plus porter le nom de Hope. L’espoir m’avait quitté depuis bien longtemps. Je ne cherchais même plus quelque chose de précis. Je ne faisais que suivre le courant d’une rivière, me fichant perpétuellement d’où cela me mènerait. Avais-je encore un rêve ? Difficile à dire. Hope était mort comme l’amour que me portait Light s’était dissipé.
C’est ainsi qu’Hell naquit.

L'amour sans éternité s'appelle angoisse : l'éternité sans amour s'appelle enfer.

Hell n’est pas aussi roux que les flammes de l’enfer. Il n’a d’ailleurs pas de race particulière, considérons le seulement comme un étalon sauvage. Sa robe noire ne l’est pas totalement. Effectivement son corps n’est pas peint d’une seule couleur. Sur son flanc droit, une tache immaculée, seule, perdue dans cette immensité sombre. Trois balzanes de la même couleur, laissant l’antérieur gauche de l’animal aussi ténébreux que son corps. Son chanfrein est recouvert d’une épaisse liste blanche. Son menton, sa barbe ainsi que son auge sont aussi recouverts de blanc. Sa crinière, épaisse est longue, est clairsemée de reflets roux, tout comme sa queue. Son encolure est plutôt courte, avec un port de tête peu majestueux. Ce n’est pas un prince, vous ais-je dit.
De taille moyenne, je ne sas pas exactement sa taille au garrot, et ses yeux sont d’un vert émeraude scintillant.

S'il existe un enfer en ce monde, il se trouve dans le coeur d'un homme mélancolique.

Je suis Angie, pauvre petit ange tombé d'un ciel criblé de nuages noirs. J'ai atterri sur le forum comme par magie, en cliquant sur un lien ; celui de la pub que la fondatrice à posté sur Endless Spirit. Je n'ai aucune remarque à faire, sauf peut-être qu'un topic '' Ressources d'Images Equines ''. Pour les newbies comme moi peu habitués à être sur des forums équins cela pourrait être d'une grande aide (: .
Et la preuve du règlement est yep. Je ne prends pas la peine de mettre cette information en caractères gras, je n'aimerais pas que quelqu'un lise le bas de ma présentation seulement pour un fichu code. *sbaf*